La future Cité des sciences et de l’innovation de Guinée, en pleine construction à Taouyah, dans la commune de Ratoma, poursuit son développement à un rythme soutenu. C’est le constat dressé ce mardi 29 avril 2025 par Alpha Bacar Barry, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation.
La conférence internationale de la Francophonie organisée par l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) se tient actuellement à Conakry. Profitant de la présence des délégations ministérielles venues de plusieurs pays francophones, le ministre guinéen a conduit une visite de terrain sur le site en chantier. L’occasion de faire découvrir cette ambitieuse infrastructure scientifique, portée par une volonté politique forte au sommet de l’État.
« Nous avons estimé qu’il était important que l’on puisse partager l’expérience de la Cité des sciences et de l’innovation avec nos homologues », a déclaré Alpha Bacar Barry. « Vous savez que ce projet est une initiative du président de la République pour apporter un soutien considérable à la recherche et à l’innovation dans notre pays ».
Le ministre s’est félicité de l’état d’avancement des travaux, soulignant qu’une première phase de la cité sera inaugurée dans les semaines à venir. « L’expérience que nous avons de l’implantation de cette cité intéresse les homologues, intéresse les partenaires. Nous leur avons expliqué la philosophie derrière ce projet. Nous sommes très satisfaits de son évolution », a-t-il précisé.
Un projet salué par les partenaires africains
La visite a marqué les esprits parmi les membres des délégations étrangères. Tous ont salué l’ambition de la Guinée, exprimant leur admiration et parfois même l’intention de s’en inspirer pour leurs propres pays.
Colette Ngabere, ministre secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur, à la Recherche et à la Formation professionnelle du Tchad, n’a pas caché son enthousiasme : « Je tiens vraiment à féliciter le gouvernement guinéen pour cette initiative. Ce que nous avons vu est un bijou, un exemple à suivre. La volonté politique est palpable, et cela doit nous inspirer à faire de même chez nous. »
Même son de cloche du côté de la Guinée-Bissau, où Dr Djibrilo Djaló, secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur, a salué une vision et un leadership exemplaires : « ce que nous avons vu ici est le fruit d’une vision claire, d’un engagement concret en faveur de la science et de l’innovation. Ce modèle mérite d’être étudié et adapté à nos réalités nationales. »
Quant à Pr Salif Gaye, directeur de l’innovation du Sénégal, il s’est dit agréablement surpris par la rapidité de la réalisation : « ce projet n’a même pas un an, et ce que nous avons vu est impressionnant. Cela prouve que la Guinée est sur la bonne voie. Félicitations aux autorités et au peuple guinéen. »
