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Éducation. L’enseignement du français au secondaire en débat à Conakry

« Repenser l’enseignement du français au secondaire », c’est sur ce thème que la Journée internationale du professeur du français appelée aussi Jour du prof, a été célébrée ce jeudi 24 novembrele à Conakry. L’événement a réuni plusieurs professeurs de français, des étudiants de l’ISSEG, des cadres de l’INIRAP et autres anonymes.

Bienvenu Kourouma, secrétaire général de l'OGCF
Bienvenu Kourouma, secrétaire général de l’OGCF

« Ce thème nous amène à réfléchir sur ce qui se passe aujourd’hui avec les différents enseignements. Nous avons préféré le secondaire parce que nous pensons que le véritable se situe à ce niveau. Il s’agit notamment de la méthode, des outils d’enseignement non adaptés. Ce sont des réflexions qu’il faille murir ensemble afin de trouver des issues fiables », a déclaré Bienvenu Kourouma, secrétaire gegénéral de l’OGCF.

Au cours du débat qui a eu lieu à cette occasion, intervenant dans la grande majorité était unanime que plusieurs enseignants du français manquent de formation. Et ils reconnaissent tous que le programme qui actuellement enseenseigné en Guinée est caduque.

« Les professeurs de français rencontrent d’énormes problèmes dans l’exercice de leur fonction. Dans la plus part de cas, ce sont d’abord des problèmes liés à la formation, ensuite les méthodes d’enseignement et les conditions dans lesquelles les professeurs de français dispensent les cours », a expliqué Mamadouba Touré, professeur de français et membre de l’OGCF.

« Parmi les pistes de solutions qu’on peut envisager, il faut instaurer des critères pour être professeur de français. Il faut être formé dans des écoles spécialisées, avoir une formation adéquate parce qu’on ne peut former que quand on est bien formé. Ensuite, il faut mettre en place des bonnes conditions de travail à commencer par des manuels de formation adaptés au programme d’enseignement », a-t-il proposé comme piste de solution.

Aly André Simbiano est chef de département de formation des professeurs de collège et lycée en langue et communication à l’ISSEG. Pour lui, « il faut repenser l’enseignement du français parce qu’il est technique. Les approches enseignées jusqu’à maintenant ne sont plus en adéquation avec les réalités du monde contemporaine ».

Pour pallier à ce manque d’adéquation, Mamadou Moussa Baldé, de la section langue française de l’INRAP, soutient: « il y a des projets qui sont initiés par le gouvernement et qui sont en cours et qui seront adaptés à nos réalités acutelles ».

B. Barry

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