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Salaires impayés à CIS MÉDIAS : le dossier devant l’inspection du travail

Comme annoncé précédemment, des journalistes de Cis Médias ont saisi l’inspection général général du travail pour leur salaire non payé. Ils réclament 18 mois de salaire non payé à leur patron.

Ce mercredi 17 avril, ils ont déposé leur pliante. Selon leur porte-parole Pierre Fatewa Diawara, « suite à nos efforts de réclamer nos droits, en association avec le SPPG qui a d’abord tenté une médiation avec notre employeur, sans succès, nous avons décidé de rencontrer aujourd’hui l’Inspection Générale du Travail. Nous venons de sortir de leur bureau. Nous avons déposé une plainte pour leur exposer la situation que nous traversons depuis près de deux ans. Nous avons été reçus et avons déposé la plainte ».

A peine la plainte déposée, les employés seront confrontation avec leur employeur dès mardi prochain. « On nous a informé qu’il y aura une séance de travail mardi prochain avec notre employeur pour la confrontation, conformément à leur rôle », a savoir Pierre Fatewa Diawara.

« Quand nous avons entamé la grève, nous réclamions 18 mois d’arriérés de salaires. Lorsque nous avons sollicité l’intervention du SPPG, c’était pour discuter de la possibilité d’une régularisation. Nous avons réclamé 18 mois, mais lors des discussions, notre employeur nous a proposé de ne payer que 5 mois. Bien que cela ait été difficile, avec bon sens et bonne foi, nous avons accepté un échéancier sur 6 mois pour ces 5 mois. Cependant, après cette entente, notre employeur aurait dû rédiger un protocole d’accord, comme convenu, qui devait être signé par le SPPG, nous-mêmes et eux. À notre grande surprise, le protocole d’accord proposé pour signature était intitulé “protocole d’accord de séparation à l’amiable”. Nous avons alors réalisé qu’ils tentaient de nous tromper en mêlant déjà les arriérés de salaires avec des indemnités de séparation. Toutes nos discussions avaient pourtant porté exclusivement sur les arriérés de salaires. Par conséquent, nous avons logiquement refusé de signer ce protocole. C’est la raison pour laquelle le dialogue n’a pas abouti », a détaillé Diawara.

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