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« On a omis la peine de mort dans le code pénal guinéen , ça veut dire qu’on a pas interdit de.. » (Me LOUA)

Les membres de l’ONG « Même droit pour tous » étaient face à la presse, ce lundi 11 octobre à la maison de la presse. Au cours de cette conférence, son directeur exécutif, Me Frédéric Foromou LOUA, que, « la Guinée est un pays qui pratiquait la peine de mort, depuis l’indépendance nous avons traversés des moments où véritablement on a procéder à des exécutions publiques où des gens ont été pendus et cela a continuer même pendant le régime de Lansana Conté ».

 

Mais en 2016, « à l’occasion du vaste programme de réforme de la justice, la Guinée a adoptée un nouveau code pénal, et dans ce code pénal,vu qu’il y avait les pesanteurs sociaux culturels qui militait en faveur de la peine de mort, le législateur de l’époque n’as pas voulu heurter la sensibilité nationale donc on a omis la peine de mort dans le code pénal guinéen , ça veut dire qu’on a pas interdit de façon expresse pour dire que la peine de mort est désormais interdite mais aucune peine n’était assorti de la peine de mort », regrette Me Frédéric Foromou LOUA.

Plus loin , Me LOUA, rappelle que,  » la Guinée a ratifié le pacte international relatif aux droits civils et politiques en 1963 et après il y a eu le protocole facultatif additionnel qui avait été adopté et qui permet aux victimes de violation des droits de l’homme de saisir directement les mécanismes de protection des droits de l’homme . Le deuxième protocole est celui facultatif rapportant aux pactes internationaux relatifs aux droits civils visant à abolir la peine de mort.
Donc aujourd’hui la Guinée n’as pas ratifiée ce texte là alors que dans son dispositif légal interne , on a omis la question de peine de mort donc c’est un paradoxe, nous sommes aujourd’hui devant une situation qui fait que la Guinée ommet d’un côté la peine de mort dans sa législation nationale, mais refuse également de ratifier le protocole facultatif visant à abolir la peine de mort, ce que nous faisons à l’occasion de cette journée, c’est conduire un plaidoyer au niveau national pour que notre pays ratifie ce protocole facultatif se rapportant au pacte international relatif aux droits civils et politiques visant à abolir la peine de mort ».

Pour finir son intervention, Me Frédéric Foromou LOUA, estime que, « nous devons conjuguer des efforts pour qu’aujourd’hui , dans le cadre de cette nouvelle transition politique qui s’offre à la Guinée, qu’on ratifie celà et que les textes qui vont être adoptés dans la nouvelle constitution adopte ce plaidoirie mais également demander aux autorités de ratifier le protocole facultatif ».

Facely Camara

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