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Les avocats de Dadis, tentent de rassurer : « à l’audience prochaine, vous verrez… il va s’exprimer librement face au tribunal »

Appelé à la barre, Capitaine Moussa Dadis Camara, nan’a pas été jugé, ce lundi 5 décembre 2002 dans le cadre du procès des événements du 28 septembre 2009. L’ancien putschiste guinéen de 2009, a déclaré au tribunal qu’il est malade. Finalement, l’audience a été renvoyée au 12 décembre prochain.

« Ce n’est pas par peur d’affronter les débats, ce n’est pas par peur de livrer sa part de vérité. Le président Moussa Dadis Camara a été toujours pressé pour prendre la parole et livrer sa part de vérité dans ce dossier. À l’audience prochaine, vous verrez, il sera en très bonne forme. Il livrera sa part de vérité, il va s’exprimer librement face au tribunal et il va se défendre conséquemment », s’est justifié Me Pépé Antoine Lamah, un des avocats du Capitaine Moussa Dadis Camara, après le renvoi du procès.

Et de rappeler : « il y a treize ans que le président Dadis attend ce procès et quand il est rentré de Ouagadougou, depuis la première audience il était prêt à prendre la parole, à livrer sa part de vérité. Mais malheureusement ces derniers temps il a eu ces soucis de santé qui n’ont pas été consolidés jusqu’à date. Si aujourd’hui, le tribunal en toute souveraineté a décider que ça soit son tour de parole et qu’il ne se sent pas bien, c’est tout à fait son droit de dire ça au tribunal et le tribunal n’a pas d’autres obligations que de comprendre et de tirer toutes les conséquences de droit. C’est ce que le tribunal a fait ».

Pour tout dire, « je regrette que cette question soit l’objet de polémique. Un bulletin médical est confidentiel. Le président Dadis Camara n’a pas besoin de soumettre son bulletin médical à son adversaire. C’est une question éminemment personnelle. On ne peut pas juger une personne qui ne sent pas bien, indépendamment de la présentation d’un bulletin médical, indépendamment du rapport d’un médecin, lorsqu’un accusé ou un prévenu estime ne pas être en mesure de s’exprimer, c’est son droit le plus absolu. Et ce droit doit être respecté. C’est un des éléments de l’exercice des droits de la défense. En aucune manière le président Moussa Dadis n’a eu l’intention de fuir les débats. Il a librement quitté Ouaga pour être à Conakry. Personne ne l’a contraint. Alors s’il avait peur d’affronter les débats il ne serait pas venu ».

Oumar Diaby

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