La coordination nationale du FNDC (Front National pour la Défense de la Constitution) a exprimé sa satisfaction suite à l’arrêt rendu par la Cour de Justice de la CEDEAO dans l’affaire l’opposant à l’État guinéen. Cette décision concerne les violations des droits et libertés des leaders du mouvement en 2019.
Le jugement de la Cour reconnaît l’État guinéen coupable de multiples violations des droits humains, notamment en ce qui concerne l’arrestation arbitraire et la détention illégale de plusieurs membres du FNDC, ainsi que les restrictions des libertés d’expression et de manifestation. Cette condamnation constitue une étape décisive dans la lutte pour le respect des droits fondamentaux et une véritable démocratie en Guinée.
Pour le FNDC, cette victoire marque un tournant dans la bataille pour la liberté et l’instauration d’un État de droit. « C’est une victoire pour la démocratie, une victoire pour les droits de l’homme », lit-on dans un communiqué de la coordination. « Depuis notre création, nous avons toujours été engagés à défendre ces principes, et cette décision de la Cour de Justice de la CEDEAO nous donne raison”, précise-t-elle.
Le FNDC a également salué le travail exceptionnel de ses avocats, sous la direction de Me Antoine Pépé Lamah, dont la compétence et le dévouement ont permis de remporter cette bataille juridique. Leur engagement pour la justice et la défense des droits fondamentaux a été salué comme un modèle de détermination.
Un hommage est aussi rendu à toutes les militantes et prodémocratie qui, malgré les intimidations, les répressions et les obstacles, n’ont jamais cessé de se battre pour un avenir démocratique en Guinée. « Nous tenons à rassurer nos militantes et militants que notre détermination est plus forte que jamais. Nous poursuivrons notre lutte sans relâche, jusqu’à la victoire finale », a affirmé la Coordination.
