C’est vraiment une peine inimaginable que la famille Barry de feue Oumou Barry (de Fougoumba, Ditinn, préfecture de Dalaba) endure depuis hier à cause de l’irresponsabilité de certains compatriotes. Dans la journée d’hier, mardi 27 juillet 2021, le corps de madame Oumou Barry (une femme décédée de suite de maladie) a disparu de la morgue de l’hôpital Ignace Deen de Conakry. Et, cette situation constitue actuellement une source d’angoisse qui s’ajoute à la douleur de sa famille qui peine encore à entamer son deuil.
Joint au téléphone dans l’après-midi de ce mercredi, 28 juillet 2021, par un reporter de Guineematin.com, Abdoulaye Barry, un des jeunes frères de la défunte, est revenu sur cette situation très pénible pour sa famille.
« C’est le lundi qu’on a évacué ma sœur (Oumou Barry) à l’hôpital Ignace Deen, elle était malade. Quand on est arrivé, les médecins lui ont soumis à un test COVID-19. Et, le résultat s’est avéré négatif. Malheureusement, elle est décédée le soir, à 19 heures. Le dépôt du corps à la morgue a eu lieu peu avant 20 heures. Le corps est resté là-bas jusqu’au mardi matin. Mais, lors de la toilette funèbre, ils ont dû échanger le corps de ma sœur avec celui d’une autre famille. Nous, c’est vers 14 heures qu’on a constaté l’absence du corps de ma sœur », a-t-il expliqué.
Aujourd’hui, plus de 24 heures après la disparition du corps de Oumou Barry, l’argument brandit par les autorités de l’hôpital commence à céder la place au doute. Alpha Ibrahima Barry, un autre jeune frère de la défunte, commence à penser à un acte prémédité dans cette affaire. En tout cas, il peine à croire à l’échange de corps qui leur est raconté jusque-là.
« C’est bizarre, on ne sait même pas quoi dire. On nous a dit que c’est une erreur, que le corps de ma sœur a été échangé avec celui de quelqu’un d’autre ; mais, je ne crois pas à cela. Parce qu’on n’arrive pas encore à retrouver le corps après plus de 24 heures. En plus, je pense bien que chaque corps à la morgue a un numéro. Donc, je ne vois pas comment ils ont pu échanger ce corps à celui de quelqu’un d’autre. Ce n’est pas possible, c’est cruel », s’est-il indigné.
A suivre !
Avec Guineematin