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« Il ne faut pas confondre cet assouplissement des conditions de détention à une libération », précise Cellou Dalein, sur le cas d’Ousmane Gaoual et Cie

Il y’a quelques semaines, Ousmane Gaoual Diallo, Chérif Bah, Abdoulaye Bah et Cellou Baldé ont bénéficiés d’un allégement de leurs conditions de détention pour des raisons de maladie. Ce lundi 26 juillet 2021, face à certains responsables régionaux de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, précisé qu’ils ne sont pas libres.

« C’était vraiment une très bonne nouvelle de savoir qu’ils doivent pouvoir rejoindre leurs familles et continuer à suivre leur traitement à domicile. Mais il ne faut pas confondre cet assouplissement des conditions de détention à une libération. C’en n’est pas une. Ils étaient malades hospitalisés, ils ont estimé qu’on pouvait les laisser venir chez eux pour continuer le traitement mais ils sont toujours en détention. Mais c’est mieux que d’être en détention à l’hôpital ou à la maison centrale. Mais lorsqu’on sait que c’est des innocents qui n’ont rien fait, qui exerçaient un droit constitutionnel celui de mener des activités politiques on est toujours heurté, frustré, révolté par l’injustice qui les a frappés », et expliqué Cellou Dalein Diallo.

« J’ai été heureux d’entendre votre porte-parole dire que vous êtes toujours déterminés à continuer le combat jusqu’à ce que leur libération soit intégrale et sans conditions, jusqu’à ce que tous les détenus politiques actuellement maintenus à la maison centrale soient libérés parce que le combat que l’UFDG mène ce n’est pas pour ses militants, c’est pour la Guinée, pour que les guinéens vivent dans la paix, dans la sécurité avec la possibilité d’exercer pleinement tous les droits que la Constitution leur reconnaît », a-t-il ajouté.

Salimatou Barry  

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