Face au PM, Charles Wright reste ferme : « l’action publique ne peut être ni interrompue, ni suspendue… »
La réponse d’Alphonse Charles Wright à Bernard Goumou n’a pas retardé. Dans son courrier réponse le garde des sceaux prévient le premier ministre que : « sur votre demande de suspendre toutes les procédures engagées, je suis au regret de rappeler que l’action publique ne peut être ni interrompue, ni suspendue ou éteinte par l’instruction du pouvoir exécutif ».
Ensuite Charles Wright met en garde le Bernard Goumou : « toute insistance dans ce sens serait une entrave à la justice, constitutive d’infraction à la loi pénale, avant d’être une atteinte grave au principe de séparation des pouvoirs ».
« Le Président de la République, en tant que garant de la stabilité et de l’équilibre des institutions, ne saurait tolérer une telle violation de la part de quelques autorités que ce soient », averti le garde des sceaux au PM.
