Une ONG demande l’exclusion de Cellou, Sidya Touré, Ousmane Kaba… à la prochaine présidentielle
Nous, membres de la Coalition des Organisations pour la Défense des Droits des Victimes des Violences sociopolitiques en Guinée, prenons acte de la déclaration du président du CNRD selon laquelle : « la justice sera la boussole qui orientera chaque citoyen ».
Dans cette logique, nous demandons la justice en rappelant que certains individus sont accusés d’avoir :
- Brûlé le train minéralier et assassiné sauvagement ses occupants.
- Égorgé un citoyen dans une mosquée à Diteen dans la région de Mamou.
- Empêché des citoyens d’aller voter ;
- Attaqué des bureaux de vote et détruit du matériel électoral ;
- Manifesté sans en faire la déclaration préalable ;
- Manifesté malgré l’interdiction signifiée pour des motifs d’ordre public ;
- Trompé l’autorité publique sur l’itinéraire de certaines manifestations ; 8. Manqué aux obligations d’encadrement et de sécurisation des manifestations qui ont été autorisées ;
- Organisé des actes d’incivisme, de sabotages et de terrorisme ;
- Incité directement à la violence contre les forces de sécurité et à la désobéissance civile.
Ces actes pourraient expliquer des dommages ci-après:
- La mort de plusieurs citoyens par armes à feu, armes blanches, bastonnades, accidents de circulations notamment à Nzérékoré et dans la commune de Ratoma.
- La mort d’agents de forces de sécurité dont certains ont été lynchés dans la commune de Ratoma.
- La destruction de biens publics et privés par le saccage et des incendies criminels.
- Tous ces faits et conséquences sont largement documentés par des preuves audio, vidéo et écrites. (Ci-joint quelques vidéos et des articles de loi). Il est important de rappeler que sur la base de ces preuves, la justice de notre pays s’est saisie du dossier, des mandats d’arrêt ont été décernés et un communiqué officiel du parquet du tribunal de première instance de Dixinn a été fait et signé par Monsieur le Procureur Sidy Souleymane
- Ndiaye, ce 24 mai 2021 (Ci-joint le communiqué)
- En tout état de cause, nous, Coalition des organisations pour la Défense des Droits des Victimes des Violences Socio-politiques en Guinée, demandons la poursuite des procédures judiciaires déclenchées contre les présumés coupables et l’exécution des mandats d’arrêt décernés à cet effet.
- Dans le même ordre d’idée, nous prenons acte de l’exécution du mandat d’arrêt décerné contre MonsieurOusmane Gneloye Diallo ce 28 septembre 2021 à l’aéroport international Gbèssia Conakry.
- Toutefois, si on a exécuté le mandat d’arrêt décerné contre Monsieur Ousmane Gneloye Diallo, afin d’éviter l’injustice, le pire de tous les maux, nous demandons l’exécution du mandat d’arrêt décerné contre d’autres dont Monsieur Sékou Koundouno.
Ainsi, avant d’être situés sur leur sort, les présumés coupables de ces actes qui seraient dans le collimateur de la justice, ne devraient être candidats à aucun poste électif, ni membres du gouvernement de transition, ni membre du CNT ou des institutions républicaines, jusqu’à la manifestation de la vérité.
Ci-joint la liste non exhaustive des responsables de l’UFDG-FNDC.
- Cellou Dalein Diallo de l’Union des Forces démocratiques de Guinée
(UFDG) ;
- Sidya Touré de l’Union des Forces républicaines (UFR) ;
- Ousmane Kaba du Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES) ;
- Aliou Bah du Mouvement démocratique libéral (MODEL);
- Abdourahmane Sanoh, coordinateur national du FNDC, ancien ministre, président de la Plateforme des Citoyens unis pour le Développement (PCUD) et proche des milieux syndicaux
- Ibrahima Diallo, coordinateur national, responsable des opérations du FNDC, du collectif Tournons la page et de l’ONG Protégeons les droits humains ;
- Sékou Koundono responsable des stratégies, de la planification et administrateur général du mouvement Balai citoyen.
- Oumar Sylla, alias Foniké Manguê, responsable de la mobilisation du FNDC.
- Abdoulaye Oumou Sow, secrétaire général de l’Association des blogueurs de Guinée (ABLOGUI).
Nous rappelons que Monsieur Cellou Dalein Diallo, leader de l’UFDG, en plus d’être membre actif de FNDC, est l’un des cerveaux du Référendum de 2001 qui a permis au général Lansana Conté de mourir au pouvoir. Nous demandons la justice afin de rétablir les victimes dudit Référendum dans leurs droits.
Vive la justice pour que vive la Guinée.
Conakry le 29 Septembre 2021
Ibrahima Kalil Doré
Président