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Restriction des réseaux sociaux : « L’internet n’est pas un droit. Ce n’est pas coupé, ça marche », réagi Gaoual

Enfin le gouvernement guinéen réagi sur la restriction des réseaux sociaux depuis plusieurs jours maintenant. C’est Ousmane Gaoual Diallo, ministre des postes télécommunications et de l’économie numérique en même porte-parole. Selon lui, l’internet n’est pas coupé en Guinée. Lisez !

« Quand il y a des problèmes, il y a des voies de recours. Il faut aussi arrêter de croire qu’il suffit de prendre la parole et de donner des injonctions. Moi qui suis là, porte-parole du gouvernement, plus de 50 journalistes m’appellent pour dire: « vous voyez il y a ça, il faut nous donner des justifications ». Je crois que ce n’est pas comme ça que ça se passe. Il y a des procédures, il y a des mécanismes. Et c’est très important que vous les médias que vous puissiez respecter ça. Quand les problèmes se posent, écoutez la Hac, elle va faire remonter les recours et puis vous donner des informations. Si vous faites recours à une organisation qui est régulatrice aussi, et vous voulez avoir une réponse avant que nous-mêmes, on ne nous saisisse… Ce qui est clair, c’est que, souvent, les gens prennent les studios de radio comme des tribunaux.

Quand il y a un problème, vous avez des institutions, vous avez des acteurs auxquels il faut s’adresser. Ce n’est pas dans les studios de radio. Donc, toutes les questions qui ont été posées là-dessus connaîtront des suites. Nous attendons d’être saisis officiellement. »

Restriction d’accès à l’internet

« L’internet n’est pas un droit. Ce n’est pas coupé, ça marche. S’il y a des disfonctionnement, il y en a. Notre pays n’est relié que par un seul câble sous-marin. Ça, on ne va pas le répéter à chaque fois qu’il y a des problèmes. Il faut assumer certaines positions. Chaque fois qu’il y a un journaliste interpelé ou questionné, on brandit la liberté de la presse. C’est bien. C’est une liberté qui est importante dans la démocratie, même dans un pays en construction. Cette liberté-là, ça concerne la responsabilité. L’un ne va pas sans l’autre. On ne peut pas revendiquer la liberté d’expression sans assumer la responsabilité qui va avec.

A longueur des journées, quand un citoyen est inculpé par la justice, la plupart des médias font le procès dans leur studio. C’est un outrage. Quand quelqu’un est inculpé, il est présumé innocent. On ne le commente pas. Ce n’est pas le rôle de la presse de juger la justice. L’information judiciaire est encadrée…

C’est ensemble que nous allons tous faire évoluer cette liberté, que chacun joue son rôle de façon à ce que les choses se passent très bien, pour que le citoyen puisse avoir accès à l’information de façon objective ».

Propos décrypté par Guinee360.com

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