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Ramadan: les ressortissants de Bourwal Holladé à Conakry, coupent le jeûne ensemble

Pour la septième année consécutive, les ressortissants du district de Bourwal Hollandé dans la préfecture de Pita résidant à Conakry ont fait la rupture du jeûne ensemble. C’était ce dimanche 9 avril 2023 a Lambangni dans la commune de Ratoma.

Les sages, les jeunes et les enfants de cette localité ont répondu manifestement à l’invitation de l’association des jeunes pour l’épanouissement de Bourwal Hollandé (AJEBOH).

A cette l’occasion un concours de mémorisation du saint coran dénommé « Saïkou Mawiya » a eu lieu entre les plus petits. Après cette phase, des satisfecits ont été remis aux participants mais aussi aux membres de l’AJEBOH qui sont distingués cette année.

« On a organisé le concours coranique le dimanche 2 avril et aujourd’hui c’était la remise des trophées pour les candidats, mais aussi une conférence islamique. L’objectif, c’est d’encourager nos enfants pour la mémorisation du saint coran. Dans notre district, c’est ce que nos ancêtres savaient faire. Vous avez pu le remarquer le trophée de ce concours porte le nom de l’un de nos ancêtres, à savoir Sekou Mawiya, lui, il a passé tout son temps à enseigner le coran à nos parents, mais aussi aux districts voisins. Donc, cette initiative vise à pérenniser cela », a expliqué, Mamadou Anafiou Barry, président de l’association des jeunes pour l’épanouissement de Bourouwal Holladé.

« Vous savez pendant le mois de Ramadan, il est recommandé de faire des sacrifices. Le prophète (PSL) nous a dit celui qui offre une rupture à un musulman, a des récompenses comme quelqu’un qui a jeûné la journée. C’est également pour resserrer les liens d’amitié entre les associations. Puisque quand on organise ça, on va inviter les associations de la sous-préfecture de Bantignel, ceux de la préfecture de Pita et d’autres », a-t-il poursuit.

Pour tout dire, Mamadou Anafiou Barry, déclare: « nous initions d’autres activités au-delà de ces dernières. Nous assistons nos enfants qui sont au village, nous envoyons des enseignants que nous prenons à charge, deux enseignants au niveau de l’école française et deux enseignants au niveau de l’école francoarabe. Nous évoluons également dans l’agriculture, notamment, dans la culture du gingembre. »

Oumar Diaby

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