Ce lundi 18 mars 2024, au tribunal de première instance de Dixinn, délocalisé dans la Cour d’appel de Conakry, s’est poursuivi le procès des évènements du 28 septembre 2009. Les débats sur la requalification où non des faits poursuivis dans cette affaire en crime contre l’humanité, ont commencé.
Prenant la parole, la défense du capitaine Moussa Dadis Camara invite le tribunal de ne pas suivre la demande du ministère public. Pour elle, c’est un acharnement contre son client.
“Par ces réquisitions de 32 pages, ce parquet qui se trouve en face de moi, a démontré qu’il est prompt, dynamique, acharné et déterminé à solliciter la requalification des faits contre certains accusés. Mais au même moment fait la sourde oreille quant aux interpellations sur des révélations gravissimes qui ont été faites ici au cours des débats.
Et très sérieusement, alléguer une responsabilité de commandement des chefs militaires dans ces débats sans se donner la moindre peine d’engager une poursuite pour tous les hommes qui étaient sur la chaîne de commandement à l’époque des faits. J’aurais pris cette demande au sérieux si accessoirement à cette procédure, comme l’a fait ce parquet contre le colonel Bienvenu Lamah, le parquet avait engagé des poursuites contre le ministre de la Défense et tous les hommes qui étaient sur la chaîne de commandement.
Le parquet veut à tout prix incriminer le capitaine Moussa Dadis Camara. Il veut par tous les moyens mettre tout sur la tête du capitaine Moussa Dadis Camara. Mais monsieur le président nous avons la conviction que vous n’allez pas accepter que cette pilule passe par votre cuisine”, a plaidé Me Pépé Antoine Lamah, avocat de l’ex-chef de la junte Moussa Dadis Camara, relayé par guinee360.com.