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Pour la nouvelle constitution, à la place du CNT, Ousmane Gaoual affirme qu’“on avance”

Aucune date précise n’est connue pour le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée.  En conférence de presse, jeudi 25 juillet 2024, le porte-parole du gouvernement Ousmane Gaoual Diallo et le porte-parole de la présidence de la République Général Amara Camara se sont exprimés là- dessus. 

Ousmane Gaoual Diallo : “Le référendum est-ce qu’on a les moyens? Dans le calendrier connu actuellement et officiel nous travaillons pour que le référendum se tienne en fin d’année.  Mais de toute façon, un calendrier, c’est une projection que d’autres faits peuvent faire que ça ne se réalise pas. Il faut être réaliste. Il n’y a pas d’élément contraire jusqu’à présent. Maintenant si le contexte justifie que ça soit remis à l’année prochaine,  ça sera remis à l’année prochaine. J’ai toujours soutenu l’idée qu’il n’y a personne qui détient un fouet derrière la Guinée pour dire fais ça c’est lundi, fait ça c’est mardi, c’est pas comme ça que ça marche. Un État s’organise en fonction de ses propres paramètres et avance. Quant à l’idée de dire la fin de la transition après il faut relativiser toutes choses quoi (…) ce que j’ai envie de dire de façon générale, il faut relativiser toute chose.  Le retour à l’ordre constitutionnel est enclenché ça veut dire quoi ? Ça veut dire que nous, nous travaillons pour doter notre pays de constitution, on avance.  Il y aura des élections et quand on dit des choses de façon simple, quand est-ce-que la fin de la transition ? Quand est-ce ? C’est comment si on avait les moyens avec tous les éléments factuels à disposition pour dire à telle date et puis, après cette date, c’est le déluge. C’est pas comme ça nous avons des hypothèses, nous avons des objectifs qui nous sont assignés que j’ai déclaré tout à l’heure sur trois rubriques. Le social, l’économie et le politique qui sont en train de structurer tous les autres éléments y compris le calendrier qui va être fait. Il y a des objectifs qui vont être assignés à tout ça. Si les objectifs sont atteints, la transition prendra fin, il faut que les gens arrêtent de nous dire : c’est quand ? C’est quand ? »

Général Amara Camara : “Je ne suis pas sûr que beaucoup d’entre vous aient vu le courrier qui a été échangé entre la CEDEAO et les autorités de la Transition par rapport au chronogramme de la Transition. Je vous demande vivement de vous en approprier [..] mais il faut surtout quand vous lisez peut-être un livre ou une feuille n’est pas aller prendre une phrase pour reposer l’ensemble du contenu sur la seule phrase que vous voulez comprendre ou expliquer.  Il y a beaucoup de choses qui sont dites dedans c’est quand même bien de pouvoir s’en approprier. Et la date du 31 décembre 2024 est effectivement mentionnée dans ce courrier là. Mais la phrase qui, avant d’annoncer cette date c’est dit: avec la CEDEAO dans un compromis dynamique. Cette phrase là n’intéresse personne. Ça voudrait dire qu’à chaque étape, chaque phase avec la CEDEAO, on va s’asseoir pour faire des réévaluations pour réajuster le curseur mais cette phrase n’intéresse personne. Et des préalables pour passer également jusqu’à arriver cette date là, sont également dans le même courrier. Mais cela n’intéresse personne. Quelqu’un a vu une date, le 31 décembre, et voilà, qui dit qu’il faut que ça soit  le 31 décembre”. 

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