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Marc Yombouno annonce le déclin de l’union sacrée 

Selon Marc Yombouno, membre du bureau politique national du RPG Arc-en-ciel, l’union sacrée n’existe plus. “Nous ne faisons plus partie de l’Union sacrée, qui n’existe plus, mais les forces vives de Guinée, elles, existent toujours”, a-t-il expliqué.

Selon lui, “les forces vives sont constituées de l’UFDG, l’UFR, le RPG Arc-en-ciel, le FNDC (société civile), le FNDC politique et les forces sociales”.

Poursuivant, l’ancien ministre du Commerce d’Alpha Condé explique comment les l’Union sacrée était née. “Il y a cependant une partie des partis politiques et des coalitions qui ne faisaient pas partie de ces forces vives et qui ont participé au dialogue avec les autorités. Ils ont terminé leur processus de dialogue auquel nous n’avons pas pris part, et ils ont abouti à des résolutions, 35 résolutions je crois. Mais six mois après, ces partis politiques ont constaté que les travaux auxquels ils s’étaient investis, et les recommandations qu’ils avaient formulées en accord avec les autorités, n’avaient pas été mises en œuvre. Ils ont alors déclaré qu’ils avaient été dupés, qu’ils avaient été utilisés, et qu’ils se retiraient. Ils ont décidé de revenir avec un accord avec les forces vives pour la mise en œuvre de notre objectif commun : pousser les autorités à respecter le chronogramme de 24 mois et la charte. C’est sur cette base que l’Union sacrée a été créée”, a rappelé Marc Yombouno.

“Nous avons demandé à ce que le terme « forces vives » soit ajouté, pour prouver que les forces vives faisaient partie de cette Union sacrée. Nous sommes convenus, avec eux, de rester dans l’Union sacrée, tout en ayant pour objectif de faire respecter le chronogramme des 24 mois, qui prend fin le 30 décembre 2024. C’était, et cela reste, l’objectif principal. Il s’agit également de faire en sorte que la charte soit respectée et que tous les membres ne puissent pas mener des actions en solitaire au nom de l’Union sacrée. Chaque partie reste indépendante. C’est-à-dire que toutes les structures peuvent mener leurs activités de manière autonome, mais pour toute activité au nom de l’Union sacrée, le consensus est nécessaire”, a détaillé Marc Yombouno.

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