Après 9 mois de détention, Ismaël Condé, vice-président de la mairie de Matam, a comparu au tribunal de première instance de Mafanco. Au boxe des accusés il était avec le maire de ladite commune Seydouba Soumah.
Ils sont poursuivis pour « escroquerie, entrave à la liberté d’accès à l’égalité des candidats dans les marchés, les concessions d’égalité de service publique ».
A la barre, les prévenus ont nié les faits articulés contre eux. Il s’agit d’un contrat de concession lié au balayage des ordures de la commune de Matam. Selon l’accusation, la mairie a fait travaillé des femmes d’une PME durant 2 mois 19 jours sans les payer.
Ismaël Condé, à expliqué au tribunal qu’il n’ai « ni signataire, ni bénéficiaire, ni distributeur » du contrat. Et de préciser que, « je n’ai reçu aucun franc après la signature du contrat ».
Par rapport aux lieux qui existent en lui et les bénéficiaires du contrat, Ismaël Condé explique « le seul lien que j’ai avec les signatures de ce contrat c’est fait qu’ils sont venus me voir pour avoir un contrat, je les conseillers d’envoyer une demande au maire qui est le seul signataire d’un contrat ».
Plus loin, il précise que « j’ai trouvé le contrat déposé au bureau du maire, il(maire) nous a dit que c’est un bon contrat, c’est ainsi qu’il la signé ».
Avec Guinee7