A quelques jours de la fin de la transition guinéenne, l’antenne du FNDC France était dans les rues de Paris, samedi 28 décembre 2024. Au cours de cette manifestation, Ibrahima Diallo, a fait savoir que le départ du CNRD au pouvoir le 31 décembre n’est pas négociable. Ci-dessous un extrait de son intervention.
“Le 30 décembre c’est très bientôt. Cette date marque la fin de la transition et vous avez suivi la déclaration des forces libres de Guinée. Nous exigeons à partir du 30 décembre le départ du CNRD. Ce départ-là n’est pas négociable. Le peuple doit reprendre son pouvoir. Parce que justement, nous ne pouvons pas laisser un groupe d’individus confisquer le pouvoir du peuple souverain de Guinée. Donc nous devons être plus que jamais déterminés et engagés.
Parce que la lutte ne fait que commencer. Nous avons tout subi dans ce pays-là. Nous avons subi l’humiliation. Nous avons subi les arrestations. Maintenant, nous subissons l’inclinaison. L’inclinaison et la disparition forcée. Mais tout ce sacrifice-là ne doit pas rester vain. Nous devons tous nous mobiliser. Les Guinéens de la diaspora, vous avez un rôle important à jouer. Et vous êtes mobilisés. Ça se voit. Nous allons continuer à nous mobiliser dans les autres pays aussi pour libérer notre pays des mains de la dictature du CNRD.
Aujourd’hui, Et ce qui est plus grave, et ce qui est plus choquant c’est lorsque nous entendons la junte dire, et le CNRD dire, ainsi que le ministre de la Justice, que ce sont des malfrats déguisés en tenue de l’armée qui procèdent aux enlèvements des paisibles citoyens. Cette situation est d’autant plus grave que ça peut amener la population guinéenne qui se sent abandonnée, qui se sent en insécurité, par instinct de survie, la population peut décider à un moment donné de prendre ses responsabilités et d’activer sa sécurité elle-même parce que l’Etat est incapable d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. Donc nous demandons la libération de Foniké Mengué, nous demandons la libération de Bilo Bah, d’Aliou Bah, de Marouane Kamara, de Nimanga et de tous les prisonniers politiques”, a déclaré Ibrahima Diallo.