Le ministre secrétaire général des affaires religieuses, El Hadj Karamo Diawara, a tenu une réunion cruciale le jeudi 3 avril 2025 avec les chefs religieux des 13 communes de la capitale, Conakry. Cette rencontre visait à discuter des mesures à prendre contre les imams ayant célébré la fête de l’Aïd El-Fitr le lundi 1er avril, en dépit des consignes claires données par les autorités guinéennes.
Lors de cette réunion, El Hadj Karamo Diawara a souligné la fermeté de l’administration dans l’application des directives relatives à l’observation du mois de Ramadan et à la célébration de l’Aïd. « Certains imams ont catégoriquement refusé de se conformer à la décision des autorités. Après avoir respecté scrupuleusement les procédures administratives et les orientations du prophète Mohamed (Paix et salut sur lui), nous avons constaté que la Guinée avait annoncé la prière de l’Aïd après avoir observé la lune à 21 heures », a-t-il expliqué, rappelant que l’observation de la lune était un acte essentiel pour marquer la fin du mois de jeûne, conformément aux pratiques traditionnelles.
« La Guinée a observé la lune comme le veut la tradition islamique et a annoncé la fin du Ramadan. Ceux qui ont délibérément ignoré cette consigne ont agi contre l’unité nationale et l’autorité religieuse de l’État », a-t-il ajouté.
Face à ce défi, El Hadj Karamo Diawara n’a pas hésité à mettre en garde contre toute forme de désobéissance. « Si un imam refuse catégoriquement de respecter ces consignes, cela peut être considéré comme un acte de désobéissance et un trouble à l’ordre public. C’est pourquoi je tiens à remercier le préfet de Dinguiraye et les gendarmeries de Conakry pour leur rôle dans la gestion de cette situation. Nous allons prendre toutes les mesures nécessaires pour faire en sorte que des sanctions administratives appropriées soient appliquées à ces imams, afin de préserver l’ordre public et d’assurer le respect des décisions de l’autorité compétente », a-t-il conclu.
