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Guinée : le SLECG menace de perturber  les examens nationaux 

Les examens nationaux session 2024 arrivent à grands pas. Malheureusement une crise guette ces examens. Le Syndicat Libre des Enseignants-Chercheurs de Guinée (SLECG) version Aboubacar Soumah, menace de les boycotter. Cette plateforme syndicale demande la prise en compte des enseignants contractuels. 

 

 

“Dans notre plateforme revendicative, nous réclamons l’engagement des enseignants contractuels, tant de Conakry qu’à l’intérieur du pays conformément au protocole d’accord signé avec le mouvement syndical”, a expliqué le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah. 

 

Ensuite, “nous avons demandé la révision du statut particulier des enseignants du Pré-Universitaire et de l’Enseignement Technique à l’image du statut particulier de l’Enseignement Supérieur. Nous avons demandé aussi la reprise des examens probatoires à chaque mois de septembre de chaque année. Enfin, on a demandé l’allègement des prêts bancaires, voici entre autres ce que nous réclamons”.

 

Selon le numéro un du SLECG  Aboubacar Soumah, “ la plateforme revendicative est déposée au niveau du gouvernement, c’est le déclenchement d’un processus. Il revient à la partie gouvernementale de faire appel au syndicat qui a déposé la plateforme pour discuter du contenu de la plateforme revendicative. Mais le temps de dépôt aussi à une limite. Parce que nous avons bien indiqué dans notre plateforme le temps qu’il faut pour que le gouvernement réagisse.  Ce temps avance !

 

Le ministre de la Fonction Publique nous a appelé, mais il a demandé de leur accorder un délai. Nous sommes d’accord qu’il fallait leur accorder un temps limité conformément au timing que nous avons indiqué dans notre plateforme revendicative. Or, dans cette plateforme nous avons misé sur le début des évaluations au niveau des écoles. Nous avançons vers la date fatidique de cette évaluation. C’est pourquoi nous avons organisé une assemblée générale hebdomadaire cette semaine pour que nous puissions voir quelles sont les dispositions à prendre”, a lancé M. Soumah sur africaguinee

 

“Nous n’irons pas en grève puisque la plateforme est déjà déposée, mais s’ils ne nous appellent pas c’est ce qui nous amènera en grève. Vous savez, le syndicaliste, la grève est sa dernière arme. C’est quand tu utilises toutes les méthodes et que ça ne marche pas que tu décides de déclencher une grève. Pour le moment, nous ne sommes pas arrivés à ce niveau. Le ministre a dit qu’il va prendre des dispositions pour nous appeler.

 

Au mois de mai les évaluations vont démarrer dans les écoles. Si toutefois les dispositions ne sont pas prises d’ici là nous allons convoquer une nouvelle assemblée générale pour décider avec la base de ce que nous allons faire” a-t-il martelé. 

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