L’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD) a vivement réagi ce vendredi à l’empêchement de l’inscription de son président, El Hadj Cellou Dalein Diallo, sur les listes électorales à Abidjan. Dans un communiqué officiel, la coalition dénonce un acte « délibéré, illégal et discriminatoire », orchestré selon elle par les autorités guinéennes.
L’ANAD accuse ouvertement le pouvoir en place à Conakry de chercher à écarter « le seul candidat capable de remporter la présidentielle dès le premier tour », en référence à M. Diallo. L’organisation politique voit dans ce refus d’enrôlement une stratégie préméditée visant à « confisquer le pouvoir à travers une mascarade électorale » contrôlée par la junte.
« Ce refus arbitraire viole la Charte de la Transition, le Code électoral, ainsi que plusieurs instruments juridiques internationaux, dont la Charte africaine de la démocratie et le Protocole additionnel de la CEDEAO », précise le communiqué.
En réaction, l’ANAD exprime son plein soutien à son leader et exige son enrôlement immédiat, sans condition, ainsi que celui de tous les citoyens exclus du processus électoral. La coalition appelle également les autorités à respecter les lois nationales et les engagements internationaux de la Guinée.
Enfin, l’ANAD en appelle à la vigilance de la communauté nationale et internationale afin de garantir un scrutin « inclusif, crédible et transparent » dans les mois à venir.
