Le Premier ministre guinéen, Bah Oury, s’est adressé solennellement à la nation à travers un message centré sur le programme national de recensement administratif à vocation d’état civil (PN-RAVEC), actuellement en cours sur l’ensemble du territoire.
Dans son allocution, samedi 10 mai 2025, le chef du gouvernement a insisté sur l’importance cruciale de cette opération d’envergure, qu’il considère comme une pierre angulaire dans la construction d’un État moderne, équitable et efficace. Il a exhorté tous les citoyens, aussi bien résidents que membres de la diaspora, à se mobiliser activement pour se faire enrôler et encourager leurs proches à en faire de même.
« Depuis le 15 avril, l’inscription dans le registre national des personnes physiques est lancée dans toutes les régions du pays. Le président de la République, le général Mamadi Doumbouya, a montré l’exemple en étant le premier à se faire enrôler », a-t-il déclaré.
Pour Bah Oury, le PN-RAVEC va bien au-delà d’un simple exercice administratif. Il s’agit d’un outil stratégique destiné à garantir une identité légale sécurisée à chaque citoyen, tout en facilitant l’accès aux services essentiels comme la santé, l’éducation, l’emploi et la protection sociale. Il a également souligné que ce recensement permettra une meilleure participation des Guinéens à la vie démocratique de la nation.
Le Premier ministre a également mis en avant les retombées concrètes de l’enrôlement : « Chaque enfant enrôlé, c’est une école mieux planifiée ; chaque femme enregistrée, c’est un droit consolidé ; chaque ancien recensé, c’est une histoire reconnue. »
Insistant sur l’enjeu d’équité territoriale, Bah Oury a affirmé que le recensement permettra une répartition plus juste des ressources et une représentation équilibrée des localités. Il a appelé les citoyens à s’engager pour que chaque préfecture, chaque district et chaque village trouve sa place dans la dynamique nationale.
« Notre force, c’est notre unité. Notre avenir, c’est notre engagement. Allons tous nous faire recenser », a-t-il conclu, en lançant un appel vibrant à la solidarité nationale pour une Guinée plus inclusive et mieux gouvernée.
