L’assainissement de la ville de Conakry est toujours au stade de recommencement. Les treize (13) communes urbaines du Grand Conakry se partagent seulement cinq (05) machines tractopelles offertes par ENABEL.
Selon certaines sources, cela constitue un cap qui verrouille presque tout le système d’assainissement à la base. Les présidents des délégations spéciales des nouvelles communes urbaines du grand conakry ne cachent pas cette triste réalité aux autorités du Gouvernorat de la ville avant de promettre de tendre encore la main à ENABEL en lieu et place de l’Etat.
Cette insuffisance de machines tractopelles ne permet pas aux communes de s’attaquer efficacement aux curages des caniveaux ouverts un peu partout à Conakry. En dépit de l’obtention des camions poubelles offerts en prélude à l’hivernage par le Chef de l’Etat, Mamadi Doumbouya, les tas d’immondices sont interminables sur les grands axes routiers.
Les efforts des communes sont limités et ils continuent de demander à quand l’augmentation du nombre de machines tractopelles pour arriver à bout des ordures. L’acquisition des camions poubelles sans les machines tractopelles en grand nombre peut-elle résoudre le problème d’assainissement ? s’interrogent-ils.
C’est pourquoi, les autorités de ces communes tendent encore la main à ENABEL seul et unique partenaire de terrain qui se soucie de l’état actuel de la ville de Conakry en matière d’assainissement en ce début des grandes pluies.
Pour les observateurs, il faut suffisamment de moyens, et des camions de tractopelles pour s’attendre à un assainissement systématique de la ville de Conakry et éviter d’être toujours à la case départ, autrement dit au perpétuel recommencement.
AGP