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Cas de Cherif Bah, Gaoual & Co. : Encore une illustration du grand humanisme d’un grand Président ! (Par Tibou Kamara)

Quand on ne connaît pas les gens, il ne faut pas s’empresser de les juger. Il ne faut pas croire non plus qu’un ressentiment mal contenu, exprimé avec violence et insolence, comme c’est souvent le cas des âmes faibles, est un acte d’engagement historique et de courage exemplaire, voire la marque d’une quelconque vertu exceptionnelle ou celle d’une conquête légitime.

La Guinée, aime-t-on croire dans un exercice intellectuel paresseux ou dans la littérature politique redondante, ploierait sous le poids de ses dirigeants et de ses élites, qui ne seraient jamais en odeur de sainteté auprès des populations ; alors que depuis toujours, le pays souffre plutôt de ceux qui, nombreux, n’ont connu et appris que la haine gratuite, ceux qui sèment à tout vent la discorde et le séparatisme dans leurs prêches et prises de positions qui, lugubrement, sonnent comme les cloches annonciatrices d’un holocauste politique et social.

Quand comprendront-ils, enfin, qu’ils ne peuvent pas diviser la Guinée, ni opposer les Guinéens, parce que l’histoire est commune, le destin est indivisible ?

Le Professeur Alpha Condé  a toujours confié à ses proches, à tous ceux qui le fréquentent, qu’il ne souhaite voir aucun Guinéen partir en exil ou périr en prison, peu en  importe la raison. Le temps du pouvoir qui est aussi celui de tous les amalgames, et l’excuse aux accusations les plus caricaturales et grotesques, n’a pas changé sa nature profonde, encore moins ne l’a métamorphosé au point de parler “d’un autre Alpha” : l’homme reste égal à lui-même, indifférent à la calomnie, prédisposé au pardon (même difficile), proche de Dieu, Amour et Vérité, sans jamais s’éloigner des hommes dont il n’ignore rien des défauts et des faiblesses ataviques.

Chérif Bah, Ousmane Gaoual Diallo, Cellou Baldé, Abdoulaye Bah et d’autres avant, ont (ré)humé l’air de liberté si chère à tous. Leurs familles et leurs amis sortent d’une grande épreuve et un vent d’apaisement souffle sur le pays. C’est l’aboutissement (ou la péripétie) d’un processus judiciaire, mais, c’est aussi une nouvelle dimension de l’humanisme insoupçonnable, profondément ancré dans le cœur du Professeur Alpha Condé. Cet humanisme s’était déjà manifesté pendant qu’ils étaient en prison, dans la discrétion habituelle de l’homme et le respect de la dignité propre en général aux anciens détenus. Le Président Alpha Condé qui, avant eux et d’autres, a vécu dans l’honneur et avec un rare  courage, les affres de l’emprisonnement, sans que l’opinion n’en sache aucun détail du début à la fin, a veillé sur les conditions de détention, en particulier sur la santé de toutes ces personnes libérées.

Il a demandé, entre autres illustrations, que Chérif Bah, pendant toute sa détention, soit suivi par son médecin personnel, et chaque fois que ce fut nécessaire, comme tout le monde a pu en être témoin, il a été admis à l’hôpital pour y recevoir les soins appropriés. Comme les autres, il sort de l’hôpital pour la maison, et non de la prison d’où il avait été extrait pour des raisons de santé, les mêmes qui sont invoquées pour sa libération.

Ousmane Gaoual Diallo non plus n’était encore  détenu à la Maison centrale. Il a été admis à l’hôpital pour un suivi médical  à cause d’une santé précaire. Le Pr. Alpha Condé l’a même aidé à disposer d’un vélo  pour pouvoir faire des exercices physiques, et quelquefois il a pu faire de la natation et très souvent de la randonnée, pour garder le moral et la forme.

Cellou Baldé a eu droit à toutes les attentions de la part du Président Alpha Condé, surtout à l’occasion des épreuves qu’il a traversées au cours de sa détention. Lorsque son père décéda, et plus récemment un autre membre de sa famille, le Chef de l’Etat, en personne, l’a appelé pour lui présenter ses condoléances, lui exprimer sa compassion et sa solidarité, et lui apporter aussi son assistance dans ces moments difficiles.

Abdoulaye Bah, aussitôt qu’il a été déclaré souffrant, a également été pris en charge à l’hôpital, pour ne pas mettre sa vie en danger.

Peut-être, pourront-ils le  témoigner eux-mêmes maintenant qu’ils sont libres : les anciens détenus n’ont pas été perçus par le Président Alpha Condé comme des adversaires politiques dont il faut se débarrasser, ou des ennemis à abattre, mais comme des compatriotes en difficulté qu’il n’a ménagé aucun effort à aider et secourir.

Secourir et servir ont toujours été au coeur de la vie du Professeur Alpha Condé et expliquent, dans une large mesure, son engagement politique, et sans doute aussi sa proximité avec les gens. Ce qui fait la différence avec tous les autres, dans un parcours jalonné de victoires électorales et de gloire politique.

Après tout ce qu’il a vécu et traversé dans le temps, pour le Président Alpha Condé, mieux vaut croire au  pouvoir de Dieu que  compter sur la loyauté des Hommes. Seul Dieu ne trompe et ne trahit Personne !

 

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