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“Ça ne sert a rien de dramatiser les examens”, dixit l’inspecteur régional de l’éducation 

Les examens nationaux de fin d’année ont démarré, ce lundi 10 juin sur l’ensemble du territoire national. C’est le certificat de fin d’études élémentaire (CEE) qui a ouvert le bal.

Dans la commune de Dixinn, ce sont 9088 candidats dont 4501 filles inscrits pour affronter les épreuves. Ils sont répartis dans 30 centres pour 345 salles d’examen.

Selon Morlaye Yattara, inspecteur général de l’éducation et membre de la coordination Nationale des examens, “les surveillants ne sont pas là pour éliminer les candidats, ils sont là pour empêcher au maximum les candidats de tricher, de communiquer. Le meilleur surveillant ce n’est pas celui qui élimine un nombre élevé de candidats mais plutôt celui qui empêche au maximum les candidats de tricher”.

Il s’est aussi adressé aux candidats tout en rassurant que: “nous ne sommes pas là pour les détruire, nous sommes là pour les préparer, pour les former, les évaluer après neuf mois pour connaître le degré d’assimilation des cours. Ce sont les sujets qui se trouvent dans les programmes qu’on leur donne… Tous les programmes d’enseignement ont été bouclés”.

Interrogé sur la non présence des détecteurs de métaux et des caméras de surveillance, Morlaye Yattara, répond : “Ça ne sert a rien de dramatiser les examens parce que plus on dramatise les examens plus on perturbe les candidats. Les examens nationaux c’est comme les évaluations de fin d’année.”

Hier dimanche, le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation a annoncé que pour cette année sur l’ensemble du territoire national au niveau du Certificat de fin d’Études élémentaires, ils sont 𝟯𝟯𝟮 𝟲𝟳𝟰 𝗰𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁𝘀 dont 𝟰𝟲% 𝗱𝗲 𝗳𝗶𝗹𝗹𝗲𝘀 à affronter les épreuves.

Avec guinee7.com 

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