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Bah Oury, prévient : « les abus peuvent être commis » pendant la traque de Claude Pivi

Colonel Claude Pivi alias Coplan est toujours en cavale après son « exfiltration » le 4 novembre dernier à la maison centrale de Conakry. Pour le retrouver les autorités du pays mettent à la disposition de la personne qui va donner la position de Claude Pivi, 500 millions GNF.

Bah Oury, président de l’UDRG, trouve cette démarche peut productive et qu’il y’a assez de risque de violation des droits humains. « Par rapport aux 500 millions GNF proposés pour donner des indications sur l’itinéraire du Colonel Pivi, nous savons nos traditions. Et vous savez, avec ça, les abus peuvent être commis. Des personnes innocentes peuvent être indexées. La violation peut amener à ce que n’importe qui puisse se retrouver dans une situation qui n’est pas favorable, parce que l’argent est un élément extrêmement dangereux et ça ne permet pas de résoudre les problèmes. Au contraire, ça pousse à créer d’autres »

Selon lui, vue tous ces facteurs, « nous nous avons estimé qu’il y a des méthodes qui ne coûtent pas grand-chose, mais qui permettent de résoudre le problème. Le Colonel Pivi est une personnalité connue en République de Guinée. Il y a des liens qui existent entre le Colonel et sa famille, sa région et sa préfecture qui est Macenta. Il y a du tabou souterrain à travers les personnes ressources, les autorités morales qui peuvent permettre de résoudre ce problème sans qu’il y ait coup de feu, sans qu’il ait des concitoyens blessés, pour que le Colonel Pivi reprenne le chemin de la Maison centrale en toute sécurité. Alors je souhaite que les autorités utilisent cette méthode qui permettra de revoir un peu cette politique de chasse à l’homme avec toutes les exactions et les dérives susceptibles d’être commises. Parce que plus qu’il y a des dérives, plus qu’il y a des situations où la violence intervient, on ne pourra que renforcer un climat de crise qui n’est pas du tout dans l’intérêt de la Guinée d’aujourd’hui ni celle de demain », a proposé Bah Oury.

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