Abdoulaye Bah, coordinateur des fédérations de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) à l’intérieur du pays, se veut rassurant quant à la solidité de la base du parti. Selon lui, malgré les turbulences, les structures restent mobilisées.
« L’UFDG reste fidèle à elle-même. Nos fédéraux n’ont pas bougé. Ils sont absolument déterminés à accomplir la mission qui leur incombe : gérer les fédérations locales, organiser les mobilisations, tenir les réunions et favoriser les échanges afin de nous préparer aux prochaines élections présidentielles. L’objectif est clair : remporter la victoire au nom de l’UFDG », a-t-il déclaré à son retour d’une tournée en Moyenne et Basse Guinée.
L’ancien président de la délégation spéciale de Kindia a également précisé que le parti compte aujourd’hui 115 fédérations réparties à travers le monde : 61 en Guinée, 23 en Afrique, 15 en Amérique, 12 en Europe, 3 en Asie, et une en Australie.
Des chiffres qui traduisent, selon lui, l’ancrage profond et l’influence de l’UFDG à l’échelle nationale et internationale. « Nous lançons un défi à toutes les formations politiques guinéennes : qu’elles nous montrent une telle implantation, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays », a-t-il affirmé.
Poursuivant son propos, Abdoulaye Bah a tenu à rappeler que le parti ne saurait être la propriété d’un seul homme. « L’UFDG est un patrimoine national. De grâce, cessons de lui nuire. Ce parti n’appartient pas à Elhadj Cellou Dalein Diallo ; il appartient à toutes les régions de Guinée : la Basse-Côte, la Moyenne Guinée, la Haute Guinée, la Guinée Forestière. Un pays ne peut se construire avec un seul parti dominant. Ce serait dangereux. Que cela soit bien compris : protéger l’UFDG, c’est protéger la Guinée, car ce parti incarne l’espoir de nombreux Guinéens et Guinéennes. »
