Conakry endeuillée : l’UFDG exige des sanctions après les inondations meurtrières
La capitale guinéenne, Conakry, a été frappée dans la nuit du 31 juillet 2025 par de violentes inondations ayant causé au moins 15 morts et des portés disparus. Face à ce drame, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) monte au créneau et interpelle les autorités sur la nécessité d’identifier les responsabilités afin d’éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.
Lors de l’assemblée générale du parti tenue ce samedi 2 août, Fodé Oussou Fofana, vice-président de l’UFDG, a vivement dénoncé la récurrence de ces inondations. « Il est inacceptable que chaque année, des Guinéens perdent la vie dans les mêmes circonstances. L’État doit situer les responsabilités. On ne peut pas balayer cela d’un revers de main », a-t-il déclaré.
Le dirigeant politique pointe du doigt plusieurs facteurs, parmi lesquels le comportement incivique de certains citoyens. « Il faut dénoncer ceux qui jettent des ordures dans les caniveaux, ceux qui construisent dans les zones inondables, mais aussi ceux qui attribuent illégalement des terrains à risque. Ils savent les dangers, mais ferment les yeux pour des intérêts personnels », a-t-il martelé.
Fodé Oussou Fofana a également mis en cause les services de l’État chargés de l’assainissement urbain, qu’il accuse de négligence. « Nettoyer les caniveaux fait partie de leurs missions. Lorsqu’ils ne le font pas, ils mettent des vies en danger. L’impunité ne peut plus durer. »
Pour l’UFDG, il est impératif que l’État assume pleinement son rôle. « L’État, ce sont les institutions qui garantissent le fonctionnement de la nation. Il est temps de dire clairement qui a failli et de prononcer des sanctions. »
Et de conclure : « La Guinée est un pays riche, doté de ressources suffisantes pour assurer le bien-être de sa population. Mais tant que les fonds publics ne seront pas utilisés de manière responsable, ces drames continueront. Nous exigeons une déclaration officielle de l’État pour identifier les responsables. Il faut que 2026 ne soit pas le triste remake de 2025. »
