Dans un communiqué publié ce vendredi 18 juillet, l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a alerté l’opinion publique sur ce qu’elle qualifie de “projet funeste” orchestré par la junte au pouvoir. Selon la formation politique dirigée par Cellou Dalein Diallo, Souleymane Souza Konaté, coordinateur de la cellule de communication du parti, serait la cible de mesures inquiétantes.
La direction nationale du parti affirme que depuis plusieurs jours, M. Konaté fait l’objet d’une surveillance policière constante. “Un dispositif de filature accompagne tous ses déplacements”, indique le communiqué. Des témoignages évoquent également l’interrogatoire de ses voisins au sujet de ses habitudes de vie. Pour l’UFDG, ces méthodes rappellent celles qui précèdent souvent “les enlèvements, les actes de torture, les disparitions forcées ou les arrestations arbitraires” contre des opposants politiques ou des voix critiques du régime.
Face à cette situation jugée alarmante, l’UFDG interpelle aussi bien l’opinion nationale qu’internationale. Le parti tient la junte militaire, incarnée par le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), et son gouvernement, “entièrement responsables de tout ce qui pourrait arriver à M. Souleymane Souza Konaté”.
Dans le même communiqué, l’UFDG appelle ses militants, ses cadres, ainsi que l’ensemble du peuple guinéen “épris de justice et de liberté”, à faire preuve de vigilance et à rester mobilisés. “Il n’est pas question de plier ni de capituler face à la dictature”, conclut le texte.
