À deux semaines du coup d’envoi des examens nationaux de fin d’année, les cadres du ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A) ont animé un point de presse ce vendredi à Conakry. Objectif : faire le point sur les statistiques et l’état d’avancement des préparatifs de la session 2025.
Jean Patrick Clair N’Diaye, directeur général adjoint de la Direction des examens et concours, a indiqué que l’inscription des candidats s’est déroulée en ligne, entre octobre 2024 et mars 2025, via les directions des établissements scolaires.
« Pour l’année scolaire 2024-2025, nous avons enregistré un total de 566.071 candidats, dont 261.137 filles, répartis ainsi : 313.283 candidats dont 146.906 filles pour l’examen de fin d’études élémentaires, 179.849 dont 83.013 filles pour le BEPC, et 72.939 dont 31.218 filles pour le baccalauréat unique », a précisé M. N’Diaye.
Pour accueillir ces candidats, 2.188 centres d’examen seront déployés à travers le pays, mobilisant 18.869 salles de classe. Une logistique qui nécessite une mobilisation importante du personnel éducatif pour assurer l’encadrement et la surveillance des épreuves, prévues du 12 au 27 juin 2025.
Un taux d’exécution des programmes rassurant
Abass Camara, chef de cabinet du MEPU-A, a assuré que les programmes scolaires sont exécutés à 90 à 95 %, un taux jugé rassurant pour les candidats et leurs familles.
« L’essentiel du matériel est déjà disponible pour le lancement de l’examen d’entrée en 7e année, prévu pour le 12 juin. Le même niveau de préparation est constaté pour le BEPC et le baccalauréat, qui suivront quelques jours plus tard », a-t-il ajouté.
Nouveautés et mesures strictes
Parmi les nouveautés de cette session, une session de rattrapage est prévue pour les candidats ayant subi des accidents graves ou pour les jeunes filles ayant accouché pendant la période des examens.
Le ministère a par ailleurs réaffirmé sa tolérance zéro contre la fraude. Tout candidat surpris en possession d’un téléphone au sein d’un centre d’examen sera immédiatement disqualifié pour l’année en cours et celle à venir. Le téléphone saisi sera transmis aux autorités judiciaires pour enquête.
Concernant la sécurité des sujets, ceux-ci sont stockés au niveau des départements régionaux de la gendarmerie, qui assureront leur répartition vers les différentes préfectures. La police nationale est chargée de la sécurisation des centres d’examen sur toute l’étendue du territoire.
Le MEPU-A appelle à l’engagement et au civisme de tous les acteurs impliqués afin de garantir le bon déroulement de ces épreuves cruciales pour l’avenir des élèves guinéens.