Bah Oury, n’a pas encore fait la déclaration de ses biens depuis sa nomination à la primature. Face aux différentes interpellations, il promet de le faire avec des “approximations”.
Pour lui, même s’il fait il n’existe aucun moyen de vérification de ce qu’il a déclaré. “Je ne me suis pas opposé au principe. Mais la question de la déclaration des biens est très importante et fondamentale. D’emblée je me heurte à une première préoccupation ; comment évaluer mon patrimoine ? Quels sont les documents qui me permettent de dire voilà ce que je possède ? Et quelle est la valeur ?” a-t-il évoqué comme interrogations devant les membres du conseil national de la transition (CNT).
Déjà, Le premier ministre révèle qu’il a hérité plusieurs domaines de son père. Des héritages qui n’ont pas de documents juridiques. Un problème qu’il attribue au vide juridique du côté du de l’administration foncière guinéenne.
“Sinon, j’ai hérité de mon père de vastes domaines. Sur quel billet je dirais quelle superficie?” s’est-il interrogé avant de poursuivre : “il n’y a pas de documentation jusqu’à présent à ce niveau-là. Donc cela veut dire que l’administration foncière, au niveau des mécanismes, nous avons encore un chantier extrêmement important pour nous permettre d’évaluer le patrimoine de chacun d’entre nous. C’est un processus qui mérite d’être engagé avec les leviers juridiques, de comptabilité, les structures pour que les années à venir que quelqu’un qui dit quelque chose ou déclare avoir tel et tel bien, qu’il y ait la possibilité de lui opposer autre chose en fonction des documentations précises. Mais néanmoins, je pourrais le faire, avec des approximations, qui ne permettront pas exactement d’indiquer la valeur du patrimoine que je possède, surtout en ce qui concerne le patrimoine foncier”, dira Bah Oury.