A 13 mois avant la fin de la transition qui a été convenu entre le CNRD et CEDEAO les voix commencent à se lever. C’est le cas de l’ANAD (Alliance pour l’alternance et la démocratie) de Cellou Dalein Diallo. Cette dit être opposée à tout glissement de la transition.
« En l’absence d’un chronogramme crédible et d’un budget réaliste des élections, d’un Organe de gestion de ces élections, d’un Code électoral, d’un opérateur technique, d’un Fichier électoral, l’on peut soutenir, deux ans après le putsch, que la volonté politique de diligenter le retour à l’ordre constitutionnel dans le respect des règles et des principes de la démocratie et de l’Etat de droit n’existe plus au niveau de la junte guinéenne », dénonce l’ANAD, ce mercredi 29 novembre à la maison de la presse.
« L’ANAD réitère son engagement à se battre résolument pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel étant entendu qu’aucun glissement de calendrier ne sera accepté », prévient-elle.
Il reste à savoir ce que cette alliance fera au où le nouveau président guinéen n’est pas élu avant le 31 décembre 2025.