Distributeur de la vraie info

13 jours après l’enlèvement de Saadou Nimaga, sa famille dans un dilemme (Me Traoré) 

Saadou Nimaga, ancien secrétaire général du ministère des Mines et de la Géologie est toujours sans nouvelle depuis son enlèvement le 17 octobre dernier dans un réceptif hôtelier de la place. L’enquête ouverte au lendemain de cet enlèvement n’avance pas selon l’avocat de la famille Nimaga.

“Une enquête a été ouverte au niveau de la direction centrale de la police judiciaire à la demande du procureur général. Dans la foulée, le chauffeur de M. Nimaga et son épouse ont été entendus. Malheureusement, depuis l’audition de ces deux personnes-là, l’enquête semble ne pas évoluer”, a fait savoir Me Mohamed Traoré, en conférence de presse, mercredi 30 octobre 2024 à Conakry.

Selon lui, la famille de Nimaga est dans un dilemme dans cette affaire. Me Traoré soutient qu’ils n’ont pas voulu communiquer au départ parce qu’ils ont voulu répondre  à une recommandation du procureur général près la Cour d’appel de Conakry.

“On avait décidé de garder le silence pour ne pas gêner les enquêteurs dans leurs investigations. Mais malheureusement, comme je l’ai dit à l’entame de mon propos, ces investigations-là semblent patiner et à ce jour, les enquêteurs ne disposent apparemment d’aucun indices qui permettent d’élucider cette affaire-là. Alors, la famille est devant un dilemme. Soit elle se conforme aux recommandations tendant à lui demander de ne pas trop communiquer pour ne pas gêner l’enquête et puisque l’enquête n’évolue pas, il y a un risque que l’affaire tombe dans l’oubli et dans l’indifférence générale. Et dans ce genre de situation, ce qu’il faut éviter justement, c’est que l’affaire tombe dans l’oubli. Alors, c’est pourquoi on a décidé de briser le silence dans le seul espoir qu’en communiquant, il y aura sans doute des gens qui pourraient communiquer des informations à la police afin de l’aider dans son enquête. Il y a le risque de l’oubli qu’il faut éviter, il y a le risque de l’indifférence, mais il y a aussi le risque de la banalisation”, s’est justifié Me Traoré.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.