C’est officiel, le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée ne se fera pas cette année. Selon le premier ministre Amadou Oury Bah, un grand retard est accusé dans l’exécution du chronogramme de la transition.
“Il y avait un accord entre la Guinée et la CEDEAO par rapport à un agenda pour la réalisation des dix points du chronogramme. Il y a eu un retard et nous assumons ce retard”, a expliqué Bah Oury sur TV5 monde.
Ensuite, il essaie de rassurer les uns et les autres, “nous nous activons, comme le président Doumbouya l’a déclaré le 31 décembre dernier, pour que le référendum puisse se tenir à la fin de cette année”, a-t-il renchérit.
“Le calendrier pour le retour à l’ordre constitutionnel tel qu’il a été défini ne le sera pas. Parce qu’initialement, il était prévu la fin de la transition à la fin de cette année. Mais à la fin de cette année, ce qui pourrait être organisé, c’est le référendum constitutionnel”, a insisté le premier ministre.
Selon lui, tout cela se fera à l’aide du fichier électoral issu du RAVEC (recensement administratif à vocation d’état civil).
A partir du moment où nous aurons le fichier électoral consolidé, l’organisation du référendum, tout le reste ce sera une question de calendrier qui fera l’objet d’une concertation dans le respect des termes réglementaires…Ce qui est le plus important, c’est le fichier électoral. Après ça, tout le reste deviendra très facile”.
Cette sortie du premier fait suite à la création d’une coalition pour le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée. Une coalition qui regroupe des organisations de la société civile et des acteurs politiques.