Ibrahima Diallo parle du rôle de l’ANAIM dans le programme Simandou 2040
La troisième édition du forum économique d’émergence magazine a débuté, ce jeudi 20 février 2025 à Conakry. A cette occasion, un panel sur les enjeux et défis du projet Simandou a eu lieu. Ibrahima Diallo, le directeur des affaires juridiques de l’Agence nationale d’Aménagement des Infrastructures minières (ANAIM) était l’un des panélistes.
“Je suis venu en tant que représentant du directeur général de l’ANAIM pour porter le message et surtout apporter des précisions sur le rôle de l’ANAIM dans le cadre du développement du secteur minier. En tant que panéliste, j’ai eu l’occasion d’évoquer l’importance de l’ANAIM dans le cadre de la mutualisation des infrastructures parce que c’est extrêmement important”, a déclaré Ibrahima Diallo après le panel.
Selon ce cadre, aujourd’hui, l’ANAIM est en train de tout mettre en œuvre pour mutualiser les infrastructures parce que c’est ce qui permet à l’État à travers l’ANAIM de préserver l’environnement, de préserver aussi les préoccupations et les attentes des communautés en matière de pêche mais en matière aussi de préservation de l’environnement. Ce panel donc, “a été une tribune importante pour nous de pouvoir expliquer et porter à la connaissance du public l’importance et le rôle surtout de l’ANAIM dans le développement du secteur minier guinéen”, a expliqué M. Diallo.

Poursuivant, il précise que lors du panel par rapport au programme Simandou 2040, “ j’ai dit c’est une vision, c’est une stratégie. C’est-à-dire aujourd’hui avec Simandou 2040, c’est plusieurs projets qui seront déclinés qui concernent par exemple l’environnement, l’emploi, la formation, l’économie inclusive, l’agriculture, la mise en place d’un fonds souverain. Donc, c’est un véritable programme de développement Simandou 2040. Contrairement à Simandou qui est un projet purement minier. Donc, c’est ça la différence. Donc, parce qu’il y avait une sorte d’amalgame entre le projet Simandou et Simandou 2040”.
“L’ANAIM est impliquée en vertu de ses prérogatives. Comme je l’ai dit, tout ce qui est infrastructures dédiées à l’évacuation des substances minérales à l’étranger de Guinée est dévolue à l’Agence nationale d’aménagement des infrastructures. Donc, par conséquent, l’ANAIM est impliquée et notre directeur général est membre du comité technique”, a-t-il conclu.