Entre le 28 juin et le 24 juillet 2025, les inondations ont fait au moins 15 morts, 19 blessés et affecté plus de 7 700 personnes, selon le dernier rapport de l’Agence Nationale de Gestion des Urgences et Catastrophes Humanitaires (ANGUCH).
Derrière ces chiffres, ce sont des drames humains qui se jouent : des familles décimées, des enfants et des personnes âgées contraints à l’errance, des habitations détruites, des sources d’eau contaminées, des vies entières ensevelies sous la boue.
Chaque année, le même scénario se répète. Dès les premières pluies, les caniveaux débordent, les quartiers se transforment en torrents, les sols s’effondrent. Et les appels à la prévention semblent rester lettre morte.
Pourtant, les solutions sont connues : une meilleure planification urbaine, un assainissement efficace, une sensibilisation accrue au civisme, et une coordination interinstitutionnelle renforcée. La réaction d’urgence ne saurait se substituer à une politique de prévention ambitieuse.
L’ANGUCH, malgré son engagement, ne peut relever seule un défi aussi vaste. Faute de moyens suffisants et de synergie entre les acteurs, la réponse restera partielle, et les catastrophes, prévisibles. Face à une crise qui s’aggrave chaque saison, seule une action collective, structurelle et durable peut faire la différence.