La fermeture des cliniques clandestines et non conformes est en cours en Guinée. Cette opération est menée sur le terrain par les agents du ministère de la santé et de l’hygiène publique avec l’appui des forces de l’ordre.
Lors d’une rencontre avec les membres du Réseau National des Organisations Sanitaires Privées, Associatives et Confessionnelles de Guinée (RENOSPAC), vendredi dernier, le ministre Oumar Diouhé BAH a prévenu qu’il ne va pas revenir sur sa décision. L’opposition ira jusqu’à terme.
“Nous devons sortir de l’euphorie. Il n’y a pas quelqu’un ici qui n’est pas victime directe et ou indirecte de la pratique médicale et paramédicale illégale. Acceptons de changer pour l’intérêt de la nation. Soyons patriotes. La blouse n’est pas faite pour n’importe qui. Donc, mettez-vous en règle. Nous n’allons pas fléchir”, a-t-il prévenu selon le compte rendu du service communication du département.
Poursuivant, le ministre Oumar Diouhé BAH s’est montré franc devant les membres du RENOSPAC. “Nous devons accompagner le Président de la République qui est en train d’améliorer le système de santé. Nous sommes prêts à vous soutenir. Je suis votre premier avocat, mais s’il y a un manquement, je ne pourrai pas vous défendre, le responsable répondra de ses actes devant les tribunaux”, dira-t-il.