Distributeur de la vraie info

Chez  l’ABLOGUI,  le numérique reste un pilier crucial dans la promotion de la SSR et des VBG

La deuxième session du dialogue intergénérationnel organisé par l’ABLOGUI l‘association des blogueurs de Guinée s’est tenue ce vendredi 14 juin dans un réceptif hôtelier de la place. Le thème choisi par les organisateurs est :“Le numérique un outil pour réduire le tabou autour de la santé sexuelle et des VBG”. 

Cette rencontre a réuni plusieurs jeunes de la capitale. Elle a été animée par plusieurs jeunes filles et des femmes avancées un peu âgées. A cette occasion l’application GquiOse a été présentée au public présent. 

L'ABLOGUI
Mamoudou Baro Condé, secrétaire général de l’ABLOGUI

 

“Nous venons de terminer la deuxième session du dialogue intergénérationnel droit des femmes organisée dans le cadre d’exécution des activités du projet PAJES”, a lancé  Mamoudou Baro Condé, secrétaire général de l’ABLOGUI. 

Sur le choix du thème, il précise que : “pour cette deuxième édition, nous avons choisi une thématique accès sur le numérique pour réduire les tabous autour de la santé sexuelle reproductive et des VBG. En choisissant cette thématique, le but était de d’abord de montrer le parcours inspirant des panélistes pour qu’ils puissent inspirer positivement les participantes mais au delà, nous avons voulu montrer l’utilité du numérique dans l’élimination des tabous autours  de la SSR et des VBG”.

Selon le numéro 2 de l’ABLOGUI, “ il y a énormément de changements qui sont intervenus dans notre quotidien grâce au numérique notamment dans l’élimination des questions qui étaient autrefois considérées comme tabous qui aujourd’hui grâce aux numériques sont devenus des sujets débattus par le public. Le numérique reste un pilier crucial dans la promotion de la SSR et des VBG ».

Dr Fatou Sikhé Camara, ancienne directrice générale de l’hôpital national Donka, était l’une des panélistes de ce dialogue. “Cet événement m’a donné l’opportunité de partager mon expérience, mon parcours avec les jeunes filles leaders qui sont là et j’ai eu aussi la chance de les écouter pour savoir quel est le combat qu’elles sont entrain de mener, qu’ils sont entrain de mener, les défis et obstacles qu’ils surmonter pour atteindre leurs objectifs de réussi. Donc, ça été une école pour moi aussi”, a-t-elle indiquée.

Fatou Sikhé Camara, ancienne directrice générale de l’hôpital national Donka

 

Mais, ajoute l’ancienne ministre, “ j’ai eu l’occasion de leur dire que ma réussite, le parcours que j’ai obtenu s’est obtenus au prix de la persévérance, au prix du travail, au prix de beaucoup de patience et un combat qu’on va mener au quotidien pour y arriver parce que comme je vous ait dit rien s’obtient facilement. Toutes les bonnes choses s’obtiennent à la suite d’un combat, à la suite d’une lutte, nous devons tous y arriver. Et ce que j’apprécie c’est mettre à disposition l’outil numérique aujourd’hui pour surmonter les tabous pour la lutte contre les violences basée sur le genre mais pour la santé sexuelle et production.  J’encourage tous les jeunes à utiliser au maximum ces outils numériques afin qu’ils servent de moyens pour le changement de comportement des jeunes générations”.

Néné Aissatou Bah, présidente de l’ONG femme tech innovante est l’une des participantes à dialogue. Au terme des débats, elle soutient qu’aujourd’hui, “quand on parle de violence basées sur le genre c’est limitée et cette application est là pour permettre aux jeunes d’interagir avec des gens sans crainte d’être vu ou entendu. C’est une bonne application qui doit être améliorée s’il faut même ajouter une intelligence artificielle pour mieux aider les jeunes à développer des compétences. L’intelligence humaine est limitée mais avec l’IA, on peut avoir beaucoup d’informations et la sécurité des messages”. 

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.