Hadj 2025 en Guinée : le président Doumbouya ordonne une enquête sur un sabotage présumé

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À la suite de graves irrégularités constatées dans l’organisation du Hadj 2025, le président de la transition, le général Mamadi Doumbouya, a ordonné l’ouverture immédiate d’une enquête pour faire la lumière sur ce qui est qualifié de « sabotage » dans les préparatifs du pèlerinage à La Mecque.

Une enquête exigée d’ici le 2 juin 2025

L’annonce a été faite ce jeudi 29 mai, lors du Conseil des ministres. D’après le compte rendu présenté par la ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique, Rose Pola Pricemou, le chef de l’État attend les résultats de l’enquête au plus tard le lundi 2 juin 2025.

« En lien avec l’organisation du pèlerinage cette année, le président de la République, chef de l’État, le général Mamadi Doumbouya, a instruit aux services compétents l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités des auteurs ou de l’auteur de ce sabotage. Il a précisé qu’il attend les résultats de cette enquête avant le lundi 2 juin 2025. Tous les auteurs identifiés, responsables du malheur de nos concitoyens, répondront devant la loi », a déclaré la ministre.

Des candidats au Hadj victimes d’arnaques

Depuis plusieurs semaines, de nombreux citoyens guinéens souhaitant se rendre à La Mecque ont dénoncé des “cas d’escroquerie” impliquant des personnes se présentant comme agents ou responsables de sociétés de voyages. Ces arnaques ont privé plusieurs fidèles de la possibilité d’accomplir ce rite religieux majeur de l’islam.

Le gouvernement entend désormais punir les auteurs de ces actes frauduleux et restaurer la confiance dans le processus d’organisation du Hadj, considéré comme une mission sensible et hautement symbolique.

Sécurité, transparence et justice en ligne de mire

Avec cette enquête, les autorités guinéennes souhaitent garantir la transparence, la sécurité et la bonne organisation du pèlerinage pour les années à venir. Ce geste vise également à rassurer les familles touchées et à préserver l’image de l’État dans la gestion des affaires religieuses.

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